Le temps a laissé son manteau...

Le théâtre traditionnel chinois est un peu particulier par rapport à d’autres arts théâtraux comme le ballet, l’acrobatie. C’est un art qui combine la musique, la déclamation, le combat stylisé, le chant, etc. Ces arts sont indépendants dans d’autres genres théâtraux. Regarder l’opéra chinois est un vrai plaisir pour les yeux.

Avec une grande superficie et nombreuses ethnies, il y a plus de 200 opéras locaux. Citons quelques-uns : l’opéra Ping (de la province du Hubei), l’opéra Yue (de la province du Zhejiang), l’opéra Yu (du Henan). Ils sont bien différents sur les langues et la musique.

Mais l’opéra de Pékin est le plus répandu et le plus populaire. Il jouit d’une histoire de plus de 200 ans. Durant son histoire, l’opéra de Pékin a pu assimiler des éléments utiles des opéras locaux. Il est influencé par le dialecte et les us et coutumes de Beijing. Bien que l’opéra de Pékin soit originaire de Beijing, ce n’est pas l’opéra local de Beijing. Partout en Chine, il y a des troupes de l’opéra de Pékin.

Après 200 ans de travail continu, l’opéra de Pékin atteint sa perfection. On a formé une série de gestes théâtraux virtuels. Par exemple, une rame représente un bateau, et un fouet, un cheval. Sans aucun accessoire, les artistes peuvent exécuter les gestes comme descendre et monter l’escalier, ouvrir ou fermer la porte.

Les acteurs de l’opéra de Pékin sont divisés en quatre catégories : sheng, dan, jing et chou. Sheng, c’est le rôle masculin. Selon l’âge, le rôle et le statut, il existe laosheng, xiaosheng et wusheng.

Dan, c’est le rôle féminin. Ils sont composés de qingyi, de huadan, de wudan et de laodan. MEI Lanfang est parmi les acteurs les plus connus au 20^e siècle.

Par jing, on entend l’homme à caractère franc ayant le visage maquillé. Par chou, on entend le rôle des hommes comiques ou rusés.

Le répertoire de l’opéra de Pékin est très riche : Plus de 3800 pièces. Chaque pièce raconte une histoire.

L’opéra de Pékin jouit d’une grande appréciation tant en Chine qu’à l ‘étranger. C’est la richesse culturelle de la Chine.

Chateaubriand : Mémoires d’outre-tombe

Chateaubriand est un poète lyrique. C’est aussi le précurseur du romantisme. Quels sont les objectifs de Chateaubriand ? Il a défini dans la préface des Mémoires de ma vie : se connaître mieux et donner de lui une image exacte rectifiant celle de ses ennemis politiques ou littéraires.

J’ai lu un extrait dans son livre Mémoires d’outre-tombe, j’apprécie beaucoup ce paragraphe. L’auteur décrit les scènes de l’automne :

Ces feuilles qui tombent comme nos ans,

Ces fleurs qui se fanent comme nos heures,

Ces nuages qui fuient comme nos illusions,

Cette lumière qui s’affaiblit comme notre intelligence,

Ce soleil qui se refroidit comme nos amours,

Ces fleuves qui se glacent comme notre vie, ont des rapports secrets avec nos destinées.

Si je l’ai tapé comme des vers, c’est parce que dans sa prose poétique, on se sent sa plume subtile, raffiné et délicat, comme un poème.

Je vois la tranquillité, la beauté et la tristesse. Il dit : « Si j’ai assez souffert en ce monde pour être dans l’autre une ombre heureuse, un rayon échappé des Champs Élysées répandre sur mes derniers tableaux une lumière protectrice : la vie me sied mal, la mort m’ira peut-être mieux. »

Il y a un lien entre le paysage intérieur et extérieur. À travers son livre, on le connaît bien. Or, c’est difficile de deviner ce à quoi il pense exactement, c’est un homme qui préfère parler du font de son cercueil.

En lisant ces phrases, on sait bien que son œuvre soit riche de rimes. Les images mobile et immobile se mêlent. C’est comme un tableau vivant. La nature cesse d’être un simple décor pour devenir la confidente du narrateur.

La recherche du bonheur

Le débat sur le bonheur fait toujours l’objet de vives discussions. Nous nous demandons pourquoi la vie s’est beaucoup améliorée, mais nous cherchons sans cesse le sens du bonheur. Nous savons que la fortune et le bonheur ne sont pas identiques, pourtant, faire fortune est encore le rêve de beaucoup de gens. La raison est là : la valeur de la société met l’accent sur la fortune, sur les richesses. Celui qui a réussi, qui a fait fortune jouit de la considération générale et de l’admiration de tous. Qu’il soit entrepreneur, actif, sportif, sa fortune fascine et fait rêver.

En fait, les gouvernements de tous les pays cherchent à améliorer les conditions de vie de la population en vue que plus d’habitants mènent une vie heureuse. Il est difficile de définir le mot « bonheur ». Certaines conditions sont communes : apprendre à aider les autres, établir les relations amicales avec les proches, etc.

Selon une enquête faite en Grande Bretagne, la plupart des Anglais estiment que la sécurité de l’emploi, les richesses et les relations au sein de la famille sont leurs priorités. Parmi plus de 2000 personnes interrogées, 90% font unanimes. Si ces trois demandes sont satisfaites, ils se croient mener une vie heureuse. Cependant, ce n’est pas tout. L’avenir des enfants, la liberté sociale occupent aussi les places importantes.

En Chine, on a fait un sondage semblable. 4 sur 10 personnes interrogées se sentent heureuses. 50% des personnes se déclarent que la vie est tant bien que mal. D’après eux, leur revenu joue un rôle important. En interrogeant sur la question « Qu’est-ce que le bonheur ? » 39.2% des personnes croient que la famille amicale est le bonheur, 25.8% évoque « la santé physique », 11%, la santé mentale et seulement 7% dit que ce sont la justice et l’égalité de la société.

Les pressions du monde moderne, les difficultés de la vie sont les obstacles.

Un auteur américain a donné ses conseils sur ce sujet dans son dernier livre :

Premièrement, se dormir bien. C’est facile à dire. Actuellement, la fatigue nous conduit à un état défavorable, qui exerce une influence négative sur le travail. Deuxièmement, participer à une association. Les philosophies et les scientifiques sont d’accord pour dire que les relations sociales sont un élément clé du bonheur. Troisièmement, agir selon la volonté.

L’intervention occidentale ? La situation en Libye est de plus en plus tendue !

Le secrétaire général de la Ligue arabe l’Égyptien Amr Moussa a critiqué l’intervention militaire de l’occident. Il a estimé que les frappes aériennes allaient au-delà de la zone d’exclusion aérienne. Et l’Union africaine est hostile à toute forme d’intervention étrangère. Elle souhaite mettre un terme au conflit.

Depuis l’adoption de la résolution 1973 de l’ONU, les raids aériens occidentaux se poursuivent en Libye. Le Conseil des Nations unies a adopté une résolution autorisant à prendre « toutes les mesures nécessaires » pour protéger les civils. La France et la Grande Bretagne préparent pour un règlement pacifique. Nicolas Sarkozy et Cameron sont tombés d’accord : « La solution ne peut qu’être militaire, elle sera forcément une solution politique et diplomatique. » a annoncé Nicolas Sarkozy à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles. Le ministre britannique de la Défense a déclaré que Kadhafi pourrait être la cible. Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a aussi critiqué les opérations militaires de l’Occident. Il a qualifié la résolution 1973 de « défectueuse ».

La guerre a commencé. Où est-ce que l’on arrive ? Voilà notre doute. Bien que les forces aient déployé, il existe des obstacles.

L’intervention a pour but d’assurer la protection des populations. Les opérations de l’OTAN pourraient faire respecter la zone d’exclusion aérienne ? Les autorités libyennes ont invité les journalistes étrangers de visiter sur place. Les bombardements ont fait 64 morts, plus de 100 blessées. Est-ce que ces interventions militaires étrangères en cas de crise intérieure dans un pays souverain sont logiques ?

Le secrétaire général de l’OTAN s’oppose à l’idée d’armer les rebelles libyens. Selon Barak Obama. Mouammar Kadhafi finirait par quitter le pouvoir. Le régime de Kadhafi manque de démocratie. Les Libyens ont le droit de choisir leur avenir.

La secrétaire d’État américaine Hillarry Clinton a annoncé que la coalition continuera jusqu’à ce que Kadhafi remplisse pleinement les conditions de la résolution de l’ONU.

La sécurité de l’énergie

La crise nucléaire s’aggrave au Japon. L’accident nucléaire a relancé un débat sur la sûreté de l’énergie atomique. Il y a encore la possibilité de nouvelle fuite radioactive. La situation est très grave.

Les autorités chinoises ont décidé de suspendre les projets de constructions de centre nucléaire, ce qui a surpris beaucoup de gens. On demande si la Chine se trouve dans un dilemme de l’énergie. Le chaos causé par les agitations au Moyen- Orient sur le marché du pétrole consiste un point faible de la Chine, non pas la capacité de l’offre multiple de l’énergie.

La décision est prise sous pression de l’environnement politique actuel. Mais la dépendance du pétrole de la Chine est une vraie inquiétude pour la Chine. Sa demande du pétrole est plus forte que les États-Unis et l’UE. Une moitié du pétrole est importé du Moyen-Orient ou de l’Afrique du Nord, tandis que la proportion d’importation des États-Unis est seulement 25%.

Une autre inquiétude, la flambée du prix de pétrole exacerbe l’inflation qui reste toujours forte. Beijing pourrait prendre la mesure de restriction, mais cette mesure a ses limites. En 2008, on a pris un projet visant à combattre contre l’inflation et l’envolée du prix de pétrole. Résultat : les entreprises pétrolières ont spéculé malgré la mesure du gouvernement. Pire encore, le plus gros consommateur du pétrole est l’industrie, n’est pas l’automobile à l’usage personnelle.

 Pour la Chine, il faut réduire la dépendance du pétrole. On doit encore attendre pour que l’on investisse davantage dans l’exploitation d’autres énergies. La Chine a encouragé les entreprises chinoises acheter les actions des entreprises pétrolières étrangères. Ces entreprises ont tiré un grand profit, alors que la population en ont bénéficié très peu.

À travers la situation actuelle en Libye, on peut tirer une leçon : il faut multiplier la coopération en cette matière.

Un manque de talents ? Faire appel aux femmes professionnelles !

Depuis la mise en place de la réforme et de l’ouverture, des millions de femmes suivent le slogan « Enrichissez-vous ! » et en ont bénéficié. Selon le Forbes 2010, parmi les 14 femmes les plus riches du monde qui ont fait fortune à partir de zéro, une moitié sont d’origine chinoise. Elles occupent une place irremplaçable dans le monde de commerce. Derrière elles, il y a de nombreuses femmes chinoises compétentes et possèdent de grandes vocations. Elles sont devenues motrices de la croissance chinoise. Elles contribuent à l’essor de l’économie.

En tant que deuxième économie mondiale, la Chine a besoin de talents dans tous les domaines. La concurrence est vide, tant pour les employés que pour les employeurs. Les femmes sont un remède au manque des talents. D’une part, 40% des entreprises chinoises ont du mal à trouver les talents qui s’adaptent à leurs postes, d’autre part, très peu de recruteurs se sont rendu compte de la potentialité des femmes professionnelles.

D’après une enquête faite par un centre d’étude à New York, la proportion des femmes qui ont suivi les études supérieures est à peu près à la même hauteur de celle des femmes américaines. Dans un programme de MBA de l’Université Tsinghua, 40% des diplômés sont les femmes. « Parfois, on trouve que les candidates sont plus compétentes que les hommes. » a déclaré un directeur du département de RH.

Un facteur important de ce phénomène est la politique de l’enfant unique. Aujourd’hui, pour les femmes âgées de 20-30 ans, elles sont souvent l’enfant unique de la famille et le seul espoir. Dès leur jeunesse, elles savent que les femmes et les hommes sont égaux. Elles ont une parfaite connaissance en elles-mêmes. Le système de l’éducation très concurrencé en Chine exerce une influence sur leur caractère. Le mode de vie moderne --- le logement grand et confortable, les automobiles de luxe, les vêtements à la mode --- les encourage et les pousse.

Pourtant, il y a un conflit entre l’esprit de l’égalité et la valeur traditionnelle des femmes. Différant des femmes occidentales, s’occuper des enfants n’est pas la première préoccupation des femmes chinoises. En revanche, avec l’accélération de vieillissement de la population, s’occuper de leurs parents âgés est un vrai défi, doublé d’une charge lourde. D’après les experts, pour réussir sur le marché chinois, les entreprises multinationales doivent tenir compte du statut des femmes employées en élaborant leur stratégie commerciale et leur projet.

Huang Daopo

La Chine est nommée « l’atelier du monde ». Avec un coût de premières matières et du personnel très bas, la Chine est un grand exportateur du textile. L’exportation tire la croissance de la Chine.

En fait, les Chinois maîtrisent depuis longtemps les techniques de la culture du coton e de la filature. Selon une histoire, la technique de la filature s’est répandue grâce à une femme. Elle s’appelle Huang Daopo. Pendant sa jeunesse, car sa belle-famille l’a maltraitée, elle a fuit sa ville natale pour s’installer dans la province de Hainan. À cette époque-là, la province de Hainan était une île moins avancée. Elle vit avec la minorité Li. Les femmes de l’ethnie Li sont très gentilles. Elles prennent Huang Daopo pour amie. Elles possèdent les techniques de la filature et les apprennent à Huang Daopo.

 Trente ans plus tard, Huang Daopo rentre dans sa ville natale. Elle apprend les techniques aux habitants de sa ville natale. Elle a également amélioré les techniques. Elle a pu associer la filature avancée des Li et le tissage traditionnel des Han.

Le chant de Mulan

En Chine, l’histoire de Mulan est connue de tous les Chinois. Mulan est une fille courageuse. Son père est âgé, son frère cadet est encore très petit. Son père doit s’engager à l’armée. Mulan sait que son père n’est plus en pleine forme. Elle s’inquiète de la santé du père. Elle, à la place de son père, s’enrôle à l’armée. Il est interdit pour une femme de s’engager. Ainsi, elle s’est déguisée en homme et a participé à plusieurs combats importants. La vie militaire est pénible pour elle. On a gagné les combats. Mulan a enfin accompli sa mission. Après une dizaine d’années, elle rentre dans sa famille. Mulan fait preuve d’un courage extraordinaire. Ce personnage est très apprécié. Dans la société féodale, la domination de l’homme fait la règle. Quant aux femmes, elles devaient rester à la maison et élever les enfants. Mulan est un bon exemple pour les femmes. On est ému par son histoire non seulement pour son amour envers son père, mais aussi pour son courage.

La faim, une préoccupation majeure du monde

Les prix des denrées alimentaires sont en forte hausse. Plusieurs facteurs :

L’insuffisance de l’approvisionnement. Dû aux incidents climatiques, comme les inondations et la sécheresse, les révoltes baissent. Une raréfaction de l’offre a fait remonter les prix.

L’urbanisation galopante. Comme le cas en Chine. La Chine subit une pression foncière due à l’urbanisation galopante. Avec l’expansion des villes, les terres agricoles ont fait place à de hauts bâtiments, faisant des producteurs agricoles les consommateurs. La dépendance à l’égard des légumes, des produits agricoles et subsidiaires ajoute sans aucun doute un maillon à la chaîne de l’offre. L’insuffisance de l’approvisionnement extérieur ou la hausse des coûts de transports conduit à la fluctuation des prix des denrées alimentaires. L’expansion des villes provoque la perte de terres agricoles. L’urbanisation a également causé la dégradation des terres.

Troisièmement, la hausse du prix du pétrole a un impact sur le prix des engrais. Il en résulte une expansion des biocarburants à partir de céréales. Les pays exportateurs limitent les exportations de produits de base.

Le marché étranger ou mondial permet de satisfaire la demande pendant un certain temps, sans s’attaquer à la racine du mal. Il faut maintenir un certain degré d’autonomie pour que le marché étranger ou mondial joue son rôle de régulation.

La crise alimentaire est d’autant plus grave compte tenu l’augmentation de la population mondiale. Le problème est si important de sorte qu’il s’inscrit dans les Objets du Millénaire pour le développement.

Pour certains pays, il s’agit de la sécurité alimentaire. Quant aux petits exploitants, ils n’ont pas suffisamment de moyens financiers. Ils sont incapables d’augmenter leur production. Ils n’ont pas même l’accès aux intrants agricoles.

La flambée des prix des denrées alimentaires touche le plus souvent les gens les plus démunis. Ils dépensent une grande partie de leurs revenus pour se nourrir.

Pour répondre à la crise, les gouvernements, les institutions et les organisations internationales doivent mettre en place un ensemble de politiques et de mesures.

Réserver le charme des cités antiques

Le tourisme chinois connaît un essor depuis une dizaine d’années. Selon les statistiques de l’an 2009, la Chine est la quatrième destination touristique la plus attirante du monde, après la France, les États-Unis et l’Espagne.

On a créé une liste des dix destinations les plus populaires en Chine. Pingyao (Shanxi), Lijiang (Yuannan) figurent dans la liste.

Ces deux cités sont toutes caractérisées par leur charme antique. Elles reçoivent chaque année beaucoup de touristes chinois et étrangers. La recette de tourisme contribue au développement de l’économie. Pourtant, à cause de l’exploitation, certaines villes ont perdu leur charme singulier.

Les vacances sont d’abord une rupture. Quand on fait un voyage, on change de paysage et de décor. C’est pour se détendre. Le voyage nous permet de connaître des hommes et des femmes venus d’ailleurs. La fatigue cède sous la chaleur du soleil. On admire les paysages pittoresques. C’est ce que nous espérons. Mais dans ces cités, les gens se bousculent, piétinent, s’entassent. Les rues sont pleines de touristes et de guides criant dans leur haut-parleur. Les boutiques vendent des souvenirs. Ils crient aussi pour se faire une clientèle. Pire encore, dans certaines villes antiques, les gens locaux ont détruit des maisons typiques pour bâtir les hôtels. Les constructions s’installent dans les rues anciennes. Le tourisme a troublé la tranquillité de la ville et le mode de la vie des habitants.

Il faut conserver le charme singulier. Les maisons en bois, différente l’une de l’autre, la vie toujours tranquille, voilà le charme de ces villes. Le profit commercial pousse le surdéveloppent de certaines villes. Les habitants ne se rendent pas compte de la valeur de leur ville. La ville perd sa particularité.

Face au marché touristique, comment ne pas faire perdre le charme antique tout en développant le tourisme ? Ce n’est pas une affaire mince. C’est tout d’abord une épreuve pour les autorités locales. Il faut élaborer un projet qui convient à la ville.

La réaction des habitants est aussi un facteur important. Les guides locaux, les commerçants font partie de ses habitants. Ils contribuent au développement du tourisme.

Avec ces mesures, on aura une ville pittoresque, simple et naturelle.

L’agriculture biologique, une nouvelle voie pour l’agriculture

Aujourd’hui, l’aliment biologique est très à la mode ! En France, le label « AB » signifie que ce produit est biologique. Le prix des aliments biologiques est beaucoup plus élevé que les produits ordinaires. En Chine, pendant les JO2008, on a offert les fruits biologiques aux sportifs et aux convives venus des quatre coins du monde.

Aujourd’hui, je parle plutôt de l’agriculture biologique. Pour nourrir 1,3millard d’habitants, avec seulement 1,8 milliard de mu de terre, quel modèle doit-on adopter ? Yuan Longping, ce scientifique chinois, a découvert le super riz—la première variété de riz hybride du monde. Cette découverte a non seulement permis à un plus grand nombre de personnes de manger à leur faim, mais aussi aidé beaucoup d’habitants dans les autres pays en développement. La Chine a nourri 22% de la population mondiale.

Et l’agriculture biologique, c’est une nouvelle manière de production. Le plus important, c’est l’utilisation des technologies. Il faut sélectionner les graines de semence de qualité. Et en même temps, supprimer l’utilisation des engrais chimiques. On adopte souvent l’agriculture biologique dans une ferme. Les animaux, les céréales et les microbes sont organiquement liés.

Pour développer l’agriculture biologique, il faut tout d’abord encourager les paysans. L’enthousiasme des paysans se diminuent ces dernières années. Au lieu de cultiver la terre, il y a de plus en plus de travailleurs migrants. Ils travaillent dans les villes, à l’usine ou ils construisent les bâtiments. Le travail est pénible, peu qualifié. Ils touchent un salaire minimum. Pourtant, le salaire mensuel équivaut parfois à leurs revenus annuels.

Vu les grands écarts, de plus en plus de jeunes paysans quittent la campagne. Il n’y a que les personnes âgées, les enfants et les femmes qui restent à la maison et cultivent les champs. L’important est de rendre l’agriculture plus rentable. Les citadins consomment plus de produits biologiques. Les autorités versent plus de subventions, les paysans peuvent tirer un revenu à peu près égal que ceux qui partent à la ville.

Pour que l’agriculture biologique soit réalisée, on a besoin davantage d’investissements. Il faut faire appel au financement des autorités. Et puis, les paysans doivent posséder assez de connaissances sur l’agriculture. Auparavant, on dit que « kao tian chi fan », c’est-à-dire les révoltes dépendent du temps et des saisons.

L’époque est révolue. Il est vrai que « Tant vaut l’homme, tant vaut la terre. » Mais la technologie et la science jouent un rôle de plus en plus important, on dit même que c’est la première productivité. Avec les technologies avancées, l’agriculture se développe plus vite.

Pour relever le défi alimentaire, l’agriculture biologique est sans doute une nouvelle voie, une voie qui s’adapte mieux à la nature.